Birger Jarl
Jarl | |
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Homme politique, militaire |
Famille | |
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Fratrie |
Bengt Magnusson (d) Eskil Magnusson Karl Magnusson Elof (d) |
Conjoints |
Ingeborg de Suède (à partir de ) Mathilde de Holstein (de à ) |
Enfants |
Magnus III de Suède Valdemar Birgersson Kristina Birgersdotter (d) Eric Birgersson (en) Catherine Birgersdotter de Bjelbo (en) Ingeborg Birgersdotter de Bjelbo (en) Benedict (en) Rikissa Birgersdotter Gregers Birgersson (en) |
Conflit |
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Birger Jarl Écouter (né en 1210 et mort le ), de son nom complet Birger Magnusson de Bjälbo, était un homme d'État suédois qui a fondé la ville de Stockholm. Il appartient à la famille des Folkungar.
Origine
[modifier | modifier le code]Birger Magnusson est le fils du magnat Magnus Minnisköld et de Ingrid Ylva, possible fille de Sune Sik, lui-même fils putatif du roi Sverker Ier de Suède.
Biographie
[modifier | modifier le code]Birger épouse vers 1235 Ingeborg de Suède, fille d'Eric X et sœur du roi Éric le Bègue, et sauve la ville de Lübeck assiégée par les Danois (1236). Birger mène une campagne victorieuse au Tavastland en 1238-1239 et il organise en 1240 une expédition militaire contre Novgorod, au cours de laquelle il est vaincu par Alexandre Nevski sur les bords de la Neva. Après la mort de son cousin le Jarl Ulf Karlsson Fasi, il est élevé en 1248 au rang de jarl par le roi Erik XI.
En 1249, il mène une expédition jusqu'en Finlande, posant les bases de l'empire suédois. Il soumet le pays dont les pirateries désolaient la Suède, et y conforte le christianisme[1]. À la mort du roi en 1250, sous l'influence du conseil mené par le puissant aristocrate Joar Blå, son fils Valdemar est élu roi à son détriment. Birger, qui est hostile au choix d'un enfant comme roi, doit se soumettre et devient alors régent pendant seize ans. Il se heurte alors à ses parents, les membres de la famille les Folkungar, dont il fait décapiter un grand nombre par ruse fin 1251 entre Västeras et Enköping alors que chancelier du roi, l'évêque Kol de Strängnäs leur avait promis la paix. Le Junker Karl Ulfson, le chef de leur parti, doit s'exiler et il meurt en 1261 dans une croisade contre les païens aux côtés de Chevaliers teutoniques. En 1260, il négocie l'union de son fils le roi avec une fille du roi de Danemark.
En juin 1252, Birger « fonde » la ville de Stockholm autour d'une tour et d'un grand bâtiment de briques préexistants pour empêcher les incursions des pirates dans le lac Mälaren et il contribue ainsi au développement de la cité en signant des accords commerciaux avec la ville de Lübeck. Il meurt le à Jälbolung, sans doute un de ses domaines du Västergötland, et il est inhumé dans l'église de l'abbaye de Varnhem où l'on voit encore son tombeau aux côtés de sa seconde épouse Metchtilde de Holstein.
Unions et postérité
[modifier | modifier le code]De son union vers 1235 avec Ingeborg de Suède, décédée en 1254 :
- Valdemar Ier de Suède ;
- Magnus III de Suède ;
- Erik Birgersson († 1275), duc en 1275 ;
- Bengt Birgersson (vers 1254 † 1291), duc de Finlande en 1284 puis évêque de Linköping en 1286 ;
- Rikissa Birgersdotter († 1288), qui épouse en 1251 Håkon le Jeune, roi associé de Norvège, puis en 1262 Henri Ier de Mecklembourg-Werle-Güstrow ;
- Catherine, qui épouse Siegfried Ier d'Anhalt-Zerbst ;
- Kristina.
Après la mort de son épouse, il se remarie en 1261 avec Mathilde de Holstein (morte en 1288), fille du comte Adolphe IV de Holstein et veuve du roi Abel de Danemark.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
- Érik Christiansen Les Croisades Nordiques 1100-1525 Alerion, Paris 1996, (ISBN 2910963047) p. 191 .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Corinne Péneau (trad. du suédois), Erikskrönika, Paris, Publications de la Sorbonne, , 258 p. (ISBN 2-85944-524-2, OCLC 60760032, présentation en ligne)